« Que de guillerettes réjouissances vocales en somme, à qui Lauriane Nourry donne d’abord vie physiquement, par sa gestuelle tout en emphase et générosité, avec son sourire franc qui jamais ne quitte son visage, ses jeux de bras et de mains qui sont autant de manières de parler sans dire mot, et même cette façon d’arriver sur scène avec sa valise cabine à l’heure de chanter un très naturel « Bonjour monsieur, je suis la bonne » (Pomme d’Api). L’artiste prend plaisir à chanter un tel répertoire, léger et festif, et cela se ressent d’un bout à l’autre du concert où elle n’a de cesse d’inviter le public à taper des mains, à chantonner, et même à danser, invitant d’ailleurs sa propre fille, sur scène, à venir valser avec maman sous les rires attendris des spectateurs.
Mais surtout, il y a cette voix d’une fraîcheur exquise et d’une ardeur d’émission du meilleur effet, assise sur un médium nourri, et gagnant en relief et sonorité à mesure qu’elle côtoie les cimes de la tessiture. Un aigu fougueux donc, mais jamais trop forcé, car toujours dans le souci de transcrire la juste émotion et ambiance, comme à cet instant un peu mélancolique de constater, hélas, qu' « Elle a fui, la tourterelle ». Du reste, si elle a ses aises dans le lyrique, la voix de la soprano est d’autant plus en terrain conquis dans un genre de la comédie musicale qui trouve ici une belle ambassadrice : entrain communicatif dans l’interprétation, manière de faire « groover » les mots, sens du rythme précis, rien ne manque à l’affaire. Et le public s’en trouve emballé, tout comme il savoure avec un plaisir palpable les bis que constituent un nouvel extrait du Pomme d’Api d’Offenbach (le tordant « J’en prendrai un deux trois »), ainsi que l’Air du rire issu des Travaux d’Hercule du plus confidentiel mais pas moins inspiré Claude Terrasse.
« Lauriane Nourry, cantatrice soprano et Pierre Courthiade, pianiste ont un palmarès d'une grande densité et c'est pour cette raison qu'ils ont pu offrir avec talent et passion à un public et à une salle différents de leurs habitudes une collection d'œuvres du répertoire français comme des mélodies de Debussy, Ravel, Chausson, Duparc, Poulenc ou Massenet. Lauriane Nourry n'avait pas besoin de micro pour impressionner la salle.»
« Dans le salon de musique du Château de Magny, la soprano Lauriane Nourry a enchanté notre fin d’après midi dominical. Avec un programme d’airs d’opéra de Purcell à Chausson, en passant par Haendel et Mozart, nous avons voyagé dans la foisonnante histoire de l’art lyrique. A l’invitation du public nombreux et ravi, Lauriane et son accompagnateur Pierre Courthiade nous ont donné un dernier air du Julius Caesar d’Haendel.
Quelques uns d’entre nous auraient bien écouté encore un bis de l’harmonieux « Chant à la lune » de Rusalka de Dvořák. »

Quelques uns d’entre nous auraient bien écouté encore un bis de l’harmonieux « Chant à la lune » de Rusalka de Dvořák. »

« Lauriane Nourry, cantatrice soprano et Pierre Courthiade, pianiste ont un palmarès d'une grande densité et c'est pour cette raison qu'ils ont pu offrir avec talent et passion à un public et à une salle différents de leurs habitudes une collection d'œuvres du répertoire français comme des mélodies de Debussy, Ravel, Chausson, Duparc, Poulenc ou Massenet. Lauriane Nourry n'avait pas besoin de micro pour impressionner la salle.»
« Présent au concert de l'église de la Madeleine le 17 décembre, j'ai eu le privilège de découvrir cette chanteuse, soprano. Elle réunit tant de choses, pureté, justesse, sensualité. Elle a distribué à l'ensemble de spectateurs une montagne d'émotions. Interprétation incroyable... »


« Le sens de la mélodie, du rythme, de l'orchestration qui a fait la patte d'Ennio Morricone a été parfaitement célébré, appuyé par les mots bien choisis de la récitante Marieck de Bussac et magnifié par les moments de grâce qu'a offerts la soprano Lauriane Nourry. »


« Une belle prestation pour la jeune soprano qui, avec une belle présence, a su conquérir le nombreux public »


« Une belle prestation pour la jeune soprano qui, avec une belle présence, a su conquérir le nombreux public »


« Bien sûr, "il était une fois dans l'Ouest" n'a échappé à personne, ni le cinéma Paradiso, et beaucoup d'images de western spaghetti et autres chefs-d'œuvre du grand écran se sont imprimés dans les esprits, surtout quand la voix de la soprano Lauriane Nourry, instrument musical à part des autres, a sublimé les airs interprétés. Malgré la fraîcheur de l'église, les spectateurs ont passé un très bon moment. »

